Bien souvent,
nous sommes dans le doute, dans les interrogations qui nous taraudent par rapport
à l'autre. Notre esprit inconscient enregistre en permanence les mots, les
gestes sans que l'on y prête une attention particulière sur le moment.
Ces " enregistrements " par la conscience génèrent, progressivement, des réactions
de doute qui influent sur notre propre comportement.
Nous essayons, alors, de chercher ce qui motive nos questionnements qui se transforment
généralement en angoisse ou stress.
D'autres
facteurs, tel que l'âge, la situation sociale, la différence culturelle ont
leur part de responsabilités dans notre agir quotidien. Ces facteurs sont connus
et tendent si l'on ne reste pas dans un équilibre de dialogue et d'échange
à produire des conflits, ou parfois plus sournoisement, à une insatisfaction
masquée dont on n'ose pas aborder le fond.
Or, quelle que soit la motivation, notre incertitude ne résulte pas du
comportement de l'autre (ou des autres par extension), mais bien d'une problématique
personnelle intérieure.
La plupart
du temps, le simple raisonnement permet de se re-situer dans sa relation à l'autre
en remettant à leur juste place et valeur les évènements comportementaux. Chaque
moment est une rencontre
de soi vis-à-vis de l'autre.
Il y a
des circonstances où la réflexion de surface se trouve insuffisante à traiter
le problème de l'incertitude de l'autre.
Dans ces cas là, il devient nécessaire de découvrir et de comprendre
sa propre mécanique, ses attentes ou exigencse, d'en
appréhender la cause pour en mesurer les effets incluant les induits. Il s'agit
pratiquement d'une auto-psychanalyse délicate à mettre en œuvre.
Une des
questions qui peut, fréquemment aider à comprendre ses incertitudes,
rejoint le manque de confiance en soi, celui-ci étant une des faces cachées
de l'incertitude. Une autre des facettes de l'incertitude personnelle
face à l'autre est le quotidien routinier dans lequel l'on n'observe plus
ce que l'autre ressent, éprouve…ou subit. Ce qui, dans ce dernier cas, amène
à subir soi-même par effet boomerang cette inattention.
Généralement, il n'y a pas un aspect, les deux points ci-dessus évoqués étant
les plus courants, il y en a plusieurs vivant concomitamment et, très
souvent, alternativement.
La synthèse
à éviter consisterait à considérer que tout est
de sa propre faute...ou bien de la faute de l'autre. La déduction est
lapidaire et n'apportera pas de véritable traitement ni solution durable
à son incertitude.